OX
Website: www.ox.com.fr
Expositions
Werke
Obus gothique
OX KHV kompr
Copyright: Karl Heinrich Veith
Datation
2024, in situ
Dimensions
5 x 6 m
Matériau
Holz, Acrylfarbe
Description
Bei OX ist es meistens Postertime: Die Billboards, die der Franzose schon seit den 1980er-Jahren ungefragt umgestaltet, sind von der Werbeindustrie strategisch positioniert, oft an Orten, wo der Verkehr eine möglichst hohe Masse möglicher Konsumenten vorbeispült. Der Pionier künstlerischer Zweckentfremdung, hat mit der legendären Künstlergruppe Frères Ripoulin bereits Billboards als Leinwände und Ausstellungsflächen zugleich (um)genutzt, lange bevor eine neue Generation von Ex-Sprayern so etwas wie Street Art populär machte.
Sein Markenzeichen ist dabei ein minimalistisch abstrahiertes, und dennoch oder gerade darum ungemein effektives Wechselspiel mit der jeweiligen Umgebung. Seltener arbeitet er, wie hier, mit installativen Werken, bei denen auch die Negativform Bedeutung erlangt. Der Torbogen gibt den Blick frei auf die dahinterliegenen schwerindustriellen Eingeweide und der Betrachter darf sich an einen Bogen aus der sakralen Architektur erinnert fühlen oder an das aerodynamische Äußere einer Fliegerbombe. Wer mag sich da entscheiden?
Robert Kaltenhäuser
Ohne Titel
OX 4
Copyright: Weltkulturerbe Völklinger Hütte / Corinna Schneider
Datation
2022, in situ
Dimensions
2,55 x 3,55 m
Matériau
Peinture acrylique, papier
Description
Affiche, culture jamming, ad-busting, billboard-takeover : les termes ne manquent pas pour désigner la technique consistant à travailler (sans autorisation) sur des surfaces publicitaires commerciales. OX fait partie des pionniers français de cette forme d’art. Son pseudonyme peut également se lire – et c’est parfaitement intentionnel – de manière visuelle et géométrique comme un rond et une croix. Ses premières affiches, il les « reprend » au milieu des années 1980. Depuis, il a poussé cette pratique jusqu’à un rare degré de maestria. « J’utilise le contexte dans lequel se situe le panneau d’affichage pour guider mes choix graphiques » explique OX. « Je m’intéresse au paysage, à l’architecture, à la signalétique, au mobilier urbain, à la publicité ou même aux ombres ». Pour la Biennale d’art urbain 2022, c’est en revanche l’affiche en tant que média qui occupe sa réflexion. Sur deux panneaux publicitaires placés face à l’ancienne gare, ses collages s’inspirent de « l’esthétique brute et aléatoire » qui se dégage lorsque les images et les messages commerciaux des affiches publicitaires sont endommagés par les intempéries ou les « ardeurs destructrices » des passants. Au fil de la biennale, OX recouvre à plusieurs reprises les deux panneaux de ses « affiches déchirées » afin « d’imiter de manière artificielle et accélérée l’apparition et la disparition de ces images éphémères ».